Kezako est un groupe Français de la région d’Auray dans le Morbihan. Les seul album du groupe fut publié en cd probablement a la fin des années 90. Les sept titres qui composent cette galette nous surprennent les uns après les uns. Tous les titres sont très différents les uns des autres et flirtent avec le rock et la musique progressive jusqu’à avoir des consonances psychédéliques enveloppées par la jolie voix de Béatrice M. Un album a découvrir.
Publié le 13 janvier 1999 à 00h00
Kézako porte son « Ramdam » sur scène
Kézako revient avec un album au titre tonitruant, « Ramdam », et aux compositions éclectiques. Le 2e album du groupe vannetais comprend sept titres, plus un 8e surprise, dont la dominante rock s’efface à deux reprises au profit de chaleureuses sonorités orientales. En concert le 22 au Bally. On entre dans « Ramdam » comme dans un album world. « Youri » décline des vocalises et notes arabisantes. « Youri », c’est précisément le plus vieux morceaux du 7-titres enregistré cet été dans le home studio alréen de Marc Ambrosia. Il trouve un écho instrumental, un peu plus loin dans le CD, avec « Yuna », un autre prénom de rejeton de membres du groupe. Le temps de bien travailler La chanteuse de Kézako, Béa, qui écrit les morceaux, indique : « On est plus attachés au son qu’au style du groupe. Chacun y amène ses influences. Les morceaux arabisants sont venus comme ça. Ça sonne sympa et ça s’est plutôt bien intégré dans le travail du groupe. Et puis on s’est aperçu que « Youri » fonctionne vraiment bien lorsqu’on le joue sur scène. » « La scène », c’est un titre de « Ramdam » et la raison de vivre du groupe. « J’ai touché le fond de la scène pour un soleil… » chante Béa. André, le batteur : « Nous avons un vrai travail local à faire autour de la sortie de cet album. Il faut que ce travail se fasse sur scène, c’est notre moyen à nous de toucher un public. » Le groupe a pris le temps de bien travailler et choisir les morceaux dans un répertoire de scène qui atteint la vingtaine de titres. Compositions plus métissées « La scène », c’est aussi le titre, avec peut-être « Le Bouffon » (Le bon Dieu), qui reflète apparemment le plus l’histoire de la formation. On y trouve la base rock-funk de « Quiproquo », le morceau-phare du Kézako du milieu des années 90. Un morceau inclus dans un mini-album, dont la société de production cinématographique Her-Bak avait fait un clip en 1995. Avec l’arrivée d’un second guitariste, Loïc Dugor, le groupe s’est, il y a deux ans, calé sur des compositions plus métissées. L’intention prend aujourd’hui la forme d’un CD qui semble revêtir une certaine importance dans l’existence chaotique de Kézako. Chaotique parce que les ambitions au sein du groupe diffèrent quelque peu. Certains voudraient en vivre, d’autres, comme Béa la chanteuse, pensent « avant tout à se faire plaisir ». Reste que les Kézako bossent dur, au rythme de deux répétitions hebdomadaires et de tournées ou dates uniques qui dépassent forcément la scène locale. Prochain rendez-vous, le 23 janvier au Ballyshannon, pour un concert de sortie d’album. B.S. « Ramdam » (autoproduit) est notamment disponible à Paroles et Musique et au Tandem. Le groupe Kézako sort son premier véritable album après plus de dix ans de scène.
Membres du groupe : Loïc Dugor (guitare), Louis Mira (basse), Béatrice Martin (chant), Jean-Yves Le Cras (guitare), André Le Beux (batterie).
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